Les augmentations mammaires sans prothèses (par acide hyaluronique voire par transfert de graisse) sont recherchées par certaines patientes souhaitant effectuer une augmentation mammaire. En effet, les récents scandales sur les prothèses mammaires et différentes autres raisons liées à la pose d’implants mammaires poussent les futures patientes à se diriger vers ces solutions. Cependant ces nouvelles méthodes d’augmentations mammaires paraissent apporter plus d’inconvénients que d’avantages. Dans la majorité des cas, nous déconseillons ces méthodes « d’augmentation mammaire sans bistouri ».
L’augmentation mammaire par acide hyaluronique (Macrolane)
Pour une augmentation mammaire par Macrolane, un acide hyaluronique gélifié est injecté sous anesthésie locale sous la glande mammaire, pour redonner du volume et un joli galbe à la poitrine. A cet effet l’acide hyaluronique est utilisé en grandes quantités, ce qui occasionne des coûts relativement élevés. De plus le résultat n’est pas définitif. Le traitement doit être renouvelé chaque année.
L’augmentation mammaire par transfert de graisse (lipofilling)
Le lipofilling est un procédé similaire, mais c’est la propre graisse de la patiente qui est injectée dans la poitrine. Le résultat obtenu après une augmentation mammaire par lipofilling reste également provisoire.
De plus, cela peut faire apparaître des calcifications dans les seins qui rendront l’interprétation d’une mammographie plus difficile lors du dépistage du cancer du sein. Pour ces raisons, nous déconseillons ces méthodes.
L’injection de graisse autologue ou lipofilling apparait toutefois comme une solution intéressante pour un remodelage du visage, combinée par exemple à un lifting. Dans ce cas, la graisse autologue ne sera prélevée que par petites quantités et ne posera aucun problème pour la mammographie puisqu’elle n’est pas injectée dans les seins.